On connait l’opéra-bouffe, bouffon, genre comique flirtant avec l’opérette, avec des personnages tranchés, empruntés à la lointaine commedia dell’arte.
En secret, Végana et M. Viandard se retrouvent au « Kébab du cœur » afin de nourrir les indigents au nez et à la barbe des Gernais-Davone…
A travers cet Opéra (mal)bouffe, nous questionnons notre façon d’appréhender ce que nous ingurgitons. Ce qui entre dans notre bouche est de plus en plus passé au crible avant de descendre jusque dans notre estomac. Ce qui est produit et qui se retrouve dans notre assiette, mais aussi ce que nous rejetons, est pris en sandwich, triple épaisseur, entre besoin permanent de caution (caution de spécialiste en nutrition, de coach alimentaire, d’application nutri-score etc… ), culpabilité (trop gras, trop salé, trop sucré, pauvre en légume, au bilan carbone désastreux) et industrie lourde transformant les aliments à l’excès.
Le bien manger et la mal-bouffe : nouveau théâtre du bien et du mal avec ses injonctions, ses impératifs, ses affects, ses conflits sociaux…Une histoire loufoque avec mariage d’intérêt et gastronomie douteuse !
En partenariat avec la Compagnie Opéra Apéro.